La vodka est une boisson distillée incolore titrant à environ 40 % vol. (avec 37,5 % minimum de volume d’alcool). Comme le gin, pour pouvoir s’appeler « vodka », la boisson doit être produite à partir d’un alcool à 96 %. Elle est obtenue à partir de la distillation de matières premières agricoles fermentées (céréales principalement ou pommes de terre).
Oui, vous avez bien lu, une vodka n’est pas nécessairement un dérivé de pommes de terre. Un mythe s’effondre, je comprends ! L’alcool est distillé (et redistillé) de nombreuses fois pour obtenir un goût le plus neutre possible.
Un peu d’histoire
Le mot « vodka » signifie « petite eau » en langue slave. La Russie et la Pologne se disputent l’origine de sa fabrication. Ce sont les Génois qui ont apporté dans leurs soutes le mode opératoire de l’eau-de-vie de raisin en Russie au 14e siècle et c’est à partir du 16e que l’on commence à y distiller des céréales. Mais la première mention du terme a été trouvée dans un manuscrit conservé en Pologne et daté de 1405.
La suite ? De graves problèmes d’alcoolisme dans les pays consommant de la vodka (en Russie et dans les pays de l’ex-URSS pour schématiser) qui entraînèrent la mise en place d’interdictions gouvernementales. Qui dit interdictions dit nécessairement développement d’alcools de contrebande et de qualité plus que médiocre, participant ainsi à la réputation mitigée de la vodka.
Ce sont les révolutions de 1917 qui exportèrent la vodka en Occident après la vague d’émigration vers l’Europe et les États-Unis. Elle se popularise dans les années 50 avec la vogue des cocktails. Comme pour le gin, il existe toutes sortes de qualités de vodka : des vodkas premium (à déguster avec du caviar par exemple) aux vodkas bas de gamme (à éviter absolument si vous voulez notre avis).
Côté dégustation
La vodka s’apprécie froide, mais pas glacée. Placez la bouteille pendant quelques heures (2-3) au réfrigérateur, elle sera à sa température idéale de consommation, c’est-à-dire autour de 9°C. Il est déconseillé de placer un alcool fort au congélateur, les goûts seraient amoindris, comme anesthésiés.
De part son goût modéré, elle se prête particulièrement bien à la mixologie (le mot sophistiqué pour désigner la fabrication de cocktails).
Vodka de fleurs, késako ?
A l’Entropie, nous travaillons sur une vodka aromatisée. Quand on entend aromatisée et vodka, on imagine souvent une vodka-tagada ou encore une vodka-caramel, avec des bonbons jetés négligemment dans une bouteille de vodka industrielle à l’adolescence.
Oubliez ceci ! Nous travaillons notre vodka comme un gin : macération avec des plantes, distillation lente puis réduction douce. Nous obtiendrons ainsi un alcool puissant mais subtil, aux arômes floraux et une légère fraîcheur finale. Le bouquet de plantes que nous avons soigneusement sélectionné est riche en fleurs et laisse la part belle à quelques herbes communes du Vercors.
Sitographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vodka
https://saveur-lointaine.com/histoire-de-la-vodka/
https://saveur-lointaine.com/fabrication-de-la-vodka/
https://spirits-station.fr/vodka-histoire-elaboration-consommation
https://saveur-lointaine.com/deguster-vodka/
https://www.caviarpassion.com/fr/content/78-histoire-vodka.html